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...Un nom à ne pas prendre à la légère. Olivier, aux claviers, compose et écrit. François aussi, qui est à la guitare. Il est revenu d'Argentine, lui. Impressionné par le voyage. Des essences de milonga à distiller dans ses chansons. Qui s'enroulent autour des notes jazzy-saloon d'Olivier. La légèreté est parfois dense. C'est subtil et profond. Les textes sont à l'avenant. Compères d'université, Degrande et Terwagne viennent de Brassens ou Béranger. Leurs mots signifient les égratignures des poètes. Le monde brûle, ils fuient l'asphyxie. Ils prennent de la hauteur pour nous le chanter. Il faut écouter Chimères Bleues. La jubilation est communicative.
LAURENT MICHEL, journaliste free lance à SABAM MAGAZINE
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